Prendre du poids, ce n’est pas qu’une affaire de calories ou d’exercice physique. C’est aussi une histoire d’émotions. Les émotions négatives quand elles sont trop fréquentes, trop intenses et insuffisamment compensées par des émotions positives engendrent des kilos émotionnels.
Les émotions agissent sur le choix des aliments, les comportements alimentaires et directement sur le stockage de graisse.
La lutte contre les effets du stress sur les kilos émotionnels passe par des modifications de l’environnement, des rectifications des modes de pensée et différentes techniques pour limiter l’impact du mental sur le corps. Le repérage des émotions qui activent de possibles surcharges pondérales permet d’apporter à chacune d’elles un mode de réponse approprié.
Se délester de kilos émotionnels et se débarrasser des kilos superflu est donc possible en se protégeant et en se libérant d’émotions négatives isolées ou agréables. Cette délivrance, associée à un rééquilibrage intérieur, permet de retrouver sa vérité intérieure et d’être enfin « soi m’aime ».
Comment nos émotions agissent sur notre poids :
Quand les aliments arrivent dans le corps, des récepteurs l’enregistrent par l’intermédiaire de cellules nerveuses. Les hormones sont des protéines messagères qui sont dans le sang et mettent les différents organes dont le cerveau, en contact les uns avec les autres.
Des messagers dans le cerveau : les neuromédiateurs
Elles communiquent entre elles et le reste de l’organisme par l’intermédiaire de neuromédiateurs : la sérotonine, la dopamine, la mélanocortine, la coliberine, la galanine…
L’hypothalamus est le chef d’orchestre de toutes nos secrétions hormonales.
Le système limbique, siège de nos émotions. Celui- ci est en lien permanent avec l’hippocampe qui gouverne en grande partie notre mémoire. C’est ce qui explique que nos émotions passées de notre vécu infantile joue un rôle dans notre prise de poids émotionnelles d’aujourd’hui.
Enfin le cortex, qui occupe la surface de notre cerveau, fait la synthèse des diverses informations venant des profondeurs.
Des messagers dans le sang : les hormones
– l’insuline sécrétée par le pancréas et stocke le sucre. Le glucagon est l’hormone inverse de l’insuline qui au contraire libère le sucre dans le sang. La cortisone et ses dérivée, sécrétées par les glandes surrénales jouent également un grand rôle dans nos émotions, nous humeurs et dans le stress en particulier.
– La leptine, qui provient directement du tissu adipeux, a pour fonction de signaler la satiété.
– la ghréline, hormone sécrétée par le tube digestif avant un repas, son taux diminue en fin de repas, elle joue un rôle sur l’hypothalamus qui dirigent la satisfaction, la motivation et les dépendances.
On voit que les hormones qui régulent l’appétit sont en lien avec notre cerveau émotionnel.
– L’obéstatine, coupe l’appétit, elle ralenti la digestion et agit en complémentarité avec la ghréline.
Les hormones agissent aussi sur la représentation que l’on a de soi.
L’influence des émotions sur notre corps :
Nos émotions influence sur notre aspect et notre allure, la façon dont on s’habille…
Les émotions agissent aussi sur la taille qui ne dépend pas seulement de nos gènes et de l’alimentation. La dépression prolongée entraine un abaissement de la sécrétion d’hormone de croissance.
L’influence du corps sur les émotions :
A l’inverse, notre apparence va jouer sur nos émotions. Ce regard, ce jugement portés à notre endroit vont susciter des émotions positives ou négatives. Les kilos en excès sont donc souvent source de mal-être et de frustration, ce qui peut générer des kilos émotionnels qui s’ajouteront aux kilos dus aux excès caloriques ou aux gènes.
– la première carte s’appelle schéma corporel : elle est dessinée par l’arrivée des nerfs et de la sensibilité, interne et externe, dans le cerveau. Elle est peu différente d’un individu à l’autre.
– la deuxième carte : notre schémas émotionnel, est plus spécifique à chacun. Chaque partie du corps y est illustrée différemment selon la façon dont elle est investie émotionnellement au cours du développement.
La mémoire des kilos :
Le cerveau garde en mémoire l’image du corps, son volume, son poids. Il est conservateur et n’aime guère les changements trop brutaux. Mais si on veut, on peut en faire une alliée car elle se modifie sans cesse. Nous nous conformons à l’image que les autres attendent de nous. C’est en travaillant sur les différents types de mémoire que l’on peut acquérir une nouvelle image de soi, se voir autrement, se considérer autrement, et considérer autrement son environnement.
Le corps est construit émotionnellement, il est chargé d’émotions par le psychisme. Nous sommes tous à des degrés différents des « mangeurs émotionnels ».
Repérer ce qui nous pousse à manger :
La nourriture n’est pas uniquement un matériel de construction ou un combustible pour le corps. Elle est en partie prenante de notre système émotionnel. A tout âge, boire comme manger peuvent offrir un réconfort, combler un vide, compenser l’ennui ou atténuer la tristesse. Une prise alimentaire excessive s’explique parfois par une tentative d’étouffer l’irruption en soi de pensées, de souvenirs, de sentiments ou d’émotions pénibles.
Le poids du stress :
Il fait grossir, car il fait manger en nous poussant à consommer des aliments sans faim dans un but d’apaisement. Source majeure de kilos émotionnels, il agit sur différents mécanismes, il crée des modifications dans le comportement alimentaire, dans la mobilisation physique mais directement en stockant la graisse donc en modifiant le métabolisme de base.
Prévenir le stress :
Leurs points communs sont l’anticipation, la prévention de la rencontre avec l’élément stressant.
Imaginer des situations de stress et les moyens de les prévenir, d’y remédier ou simplement de s’y préparer moralement empêche où limite le stress induit.
Dans le cas de stress chronique, il faut s’efforcer autant que possible de se débarrasser radicalement de la cause.
Pour ce qui est des petits stress aigus du quotidien, il convient d’apprendre à relativiser et à ne plus se faire un monde de tout.
- Détendre son corps, renforcer son moral
La première étape consiste à accorder à son corps des temps de repos et de distraction suffisants. Il est fondamental d’avoir un bon sommeil. On sait que l’activité physique régulière est un puissant déstressant grâce à la sécrétion d’endorphine qu’elle provoque sur le système cardio vasculaire. On peut également agir par des techniques relaxantes qui apaisent et soulagent l’organisme.
- Gérer son temps
Cette difficulté à s’organiser occasionne des kilos émotionnels en lien avec le stress accumulé. Mais elle influence aussi directement le comportement alimentaire qui voit son cadre temporel perturbé. Cela nous force a grignoter et à faire des repas sur le pouce. Manger équilibré sur le long terme limite les prises de poids.
Il vous faut un agenda de vie où tout sera consigné : temps de travail, activités, sommeil, les repas…ce qui permettra de supprimer ou alléger certaines tâches.
- Faire appel à ses personnes ressources
Certaines personnes jouent un grand rôle, ce sont les personnes ressources, celles de notre entourage qui nous font du bien. Elles sont apaisantes, nous aident à trouver du réconfort et des solutions aux problèmes du quotidien.
- Améliorer la communication avec soi même
Les difficultés relationnelles sont une source majeure de stress. Elles peuvent s’atténuer par une amélioration de nos capacités de communication.
- Prendre du recul sur ces pensées
Consiste à adopter sur soi un regard à distance et observer ses réactions mentales comme s’agissant des réactions d’un autre. Plutôt que de ruminer une pensée stressante, il vaut mieux analyser en escalier vos conclusions.
- Se relaxer
Si on peut agir sur ses pensées, les modifier, il est aussi possible de faire le vide dans sa tête afin de libérer son corps. C’est le principe de la relaxation, le cerveau est en lien permanent avec le corps et en fait le porte-parole de ce qu’il analyse. Ainsi quand le cerveau repère une menace, l’amygdale, zone cérébrale où siège le commandement des émotions s’active et l’on ressent une peur déclenchant une augmentation de la fréquence cardiaque et respiratoire et une contraction des muscles.
- Apprendre à respirer
Prendre conscience de la respiration. C’est un média émotionnel, un médiateur entre le corps et l’esprit. Il s’agit d’apprendre à respirer car habituellement on expire insuffisamment. Il y a également les techniques de massages qui aident à se relaxer en prenant conscience de toutes les zones de sensibilités et celles du corps que l’on néglige et que l’on oublie car elles font d’ordinaire peu « parler d’elles ».
- Différentes techniques de relaxation
– respiration rythmique : consiste à ralentir sa respiration et la rendre plus ample et plus profonde.
– la relaxation autogène : tout en s’isolant du bruit et de la lumière consiste à respirer profondément tout en visualisant l’anatomie.
– la relaxation progressive : consiste à visualiser mentalement les muscles à les contracter puis les relâchés.
– la méditation : invite à se concentrer profondément sur un objet, un son, une musique, une image afin de vider son esprit des autres pensées.
– l’hypnose avec un lieu ressource : permet une visualisation d’un lieu imaginaire ou non où l’on se sent en confiance et en toute sérénité. Le guidant oriente la personne sur le ressenti des 5 sens pour pouvoir vivre cette scène jusqu’au plus profond de nos cellules.
– la cohérence cardiaque :
1-Repérer en soi les signes de stress : irritabilité, agitation, compulsions alimentaires.
2-On se focalise sur le cœur en se le représentant visuellement et en posant la main dessus si besoin.
3-Co nsiste à maintenir son attention sur le cœur et à contrôler sa fréquence en pensée.
4- se remémorer un très bon souvenir susceptible de mettre le cœur en joie, de le garder en mémoire, de le savourer afin de faire durer l’effet.
On fera cela pendant 9 mn idéalement 3 étapes de 3 mn / jour espacés dans la journée.
Qui dors dine :
Dormir suffisamment et d’un sommeil de bonne qualité est primordial pour obtenir un équilibre affectif et limiter ainsi la prise de kilos émotionnels. Le manque de sommeil favorise les troubles anxieux ou dépressifs, l’irritabilité et la fragilité au stress.
Une carence en sommeil risque en outre de déséquilibrer directement le comportement alimentaire en perturbant la sécrétion des hormones qui régulent l’appétit : la leptine et la ghréline. La leptine fait disparaître la sensation de faim, la ghréline ouvre l’appétit elle est secrétée en état de veille. Pour cela accordez vous un temps nécessaire de sommeil, il est primordiale ! Aménagez votre chambre pour la rendre accueillante et confortable afin de vous accorder un sommeil de qualité. N’hésitez pas a faire appel à des petits rituels : prise de tisane, lecture, écriture dans un carnet intime, relaxation…
Quand vous dormez, vous n’êtes pas inactif, vos méninges mettent de l’ordre dans vos pensées, permet un bon équilibre émotionnel et une bonne humeur régulée. Un bon équilibre émotionnel, une humeur régulée, des mécanismes de réponse au stress. Il est temps de redécouvrir le plaisir du coucher et celui de plonger dans son monde intérieur celui des rêves.
Comment éviter que nos émotions nous fassent manger :
Une émotion est un phénomène bref qui se passe essentiellement dans le corps et qui secondairement agite vos pensées. On devrait relativiser.
- La peur : émotion ressentie à l’occasion d’un danger physique, affectif ou moral. Des expressions faciales reconnaissables. On peut avoir peur pour soi ou pour les autres par empathie. L’absence de peur est une pathologie car cela peut s’avéré dangereux pour soi-même.
Le manque d’assurance peut provoquer la peur. Le repli sur soi génère le repli sur la nourriture. A l ‘extrême la peur de mourir de faim.
Il faut pour s’en débarrasser, repérer les facteurs susceptibles de la produire et y faire face.
- Tristesse : se caractérise par la baisse des capacités de bien être. La personne triste va chercher de la nourriture de réconfort, l’aliment remplace l’affecte et favorise une moindre dépense énergétique. L’accumulation de graisse est une réponse symbolique du besoin d’être emmitouflé, enveloppé, protégé. La tristesse permet d’analyser et de se concentrer sur nos erreurs et d’en tirer un enseignement. On cherche bien trop souvent à l’étouffer, il faut parfois la chercher pour la faire s’exprimer et se libérer de son impact délétère sur le poids. Ayez de la compassion pour vous et gardez confiance en l’avenir.
- Ennuie : la lassitude, le manque d’intérêt est un vécu pénible. C’est une paralysie des envies dans tous les domaines. L’ennui est aussi un moyen de faire rempart contre l’angoisse de mort. Or justement ce qui est mort en ne pouvant plus mourir, il s’agit en s’ennuyant de faire le mort pour ne pas le devenir. Manger est une façon de remplir une apparence qui parait vide. Il est important de prendre conscience du temps qui passe et d’y faire face, de trouver du sens en mobilisant son imaginaire, des souvenirs agréables et de porter notre attention sur nos rêves.
- Anxiété : est une anticipation à un événement réel ou imaginaire. En société, elle invite volontiers à manger pour se donner de la contenance. Elle conduit à grignoter pour se calmer mais aussi parce que l’aliment vient représenter ce dont on a besoin. Source majeure de prise de poids favorisant l’hyperphagie recherchant l’effet anxiolytique générée la montée de la glycémie. Pour y remédier, il convient de chercher des appuis externes en stimulant sa confiance en soi, en explorant des hypothèses positives qui permettront de mettre de la distance avec les expériences négatives du passé.
- Colère :qui s’exprime sous la forme d’agacement, d’emportement, d’exaspération, d’impatience, d’indignation, d’irritabilité ou de fureur, est une réaction violente due à un profond mécontentement. Elle est souvent mauvaise conseillère, elle nous poussera à grignoter, elle peut être libératrice pour une personne caparaçonnée au point d’en souffrir. La mauvaise image qu’elle donne aux autre comme à elle-même, réveille des émotions négatives bordées de culpabilité qui peuvent pousser à stocker des graisses ou s’alimenter. Il est conseiller de laisser s’extérioriser sa colère dans une activité physique ou artistique et de porter à cette dernière un regard bienveillant.
- La jalousie, l’envie : c’est la douleur de voir autrui jouir de ce que nous désirons. C’est la douleur de voir autrui posséder ce que nous possédions. Il est sous entendu par des sentiments d’infériorité. Il faut repérer clairement ses envies personnelles que masque cette envie des autres.
- Remords et regrets : grande pourvoyeuse de kilos émotionnels. Le remords est une émotion douloureuse causée par la conscience d’avoir mal agi. Il faut apprendre à relativiser vos fautes présentes et passés. Pour cela il faut relativiser et demander pardon aux autres et à soi même.
- Sentiments de vide : sentiment de vide intérieur et normalement transitoire. Il viens souvent d’un manque d’imagination, et de carences affectives prolongées. A défaut de se nourrir intellectuellement ou spirituellement on se remplis d’aliments. Le traitement consiste à lutter contre ce qui provoque ce sentiment de vacuité pour pouvoir se nourrir différemment que par les aliments. Développer son imaginaire, se relaxer, lire, créer, et traiter la cause de ce sentiment de vide.
- La joie : est l’émotion reliée à la satisfaction d’un besoin, d’un désir ou d’une aspiration. La joie est mère de la débauche alimentaire. S’initier à l’art de la table, le plaisir de dresser une belle assiette, une jolie table et de créer de nouveaux plats.
Les kilos et la déprime :
Ceux qui souffrent de dépression ont tendance à être en surpoids.
L’état dépressif provoque un ralentissement de toutes les fonctions psychiques. La mésestime de soi donne un sentiment d’insignifiance à son être, le sentiment de tenir des propos creux et d’avoir une existence vide de sens.
La perte du gout de vivre s’accompagne d’une perte du gout pour la nourriture et on peut classiquement perdre du poids.
Mais il existe des états dépressifs qui entrainent la prise de poids avec un ralentissement de l’activité physique, la consommation excessive d’alcool et d’excès alimentaires associés à la prise de médicaments.
- Le Deuil : on a vu que manger est une façon archaïque de compenser une perte, quelle que soit sa nature. Il n’est pas rare qu’à l’issue d’obsèques, on se réunisse autour d’un buffet pour montrer que la vie continue au travers l’acte vital de manger. A l’inverse, une prise de poids peut s’expliquer par une opération psychique d’incorporation du disparu.
- Comment en guérir ?
Il est important de se faire aider par un spécialiste. La dépression renvoie à une perte, on perd une partie de soi, mais on se retrouve aussi avec un « corps » mort à l’intérieur de soi, dont il faudra bien se débarrasser pour qu’un autre y prenne vie. L’inconvénient de ce refoulement est que cet objet mental et jamais expulsé va être traduit concrètement afin d’en débarrasser l’esprit : ce sera de la graisse ou parfois des cellules malignes. Il importe donc de laisser aller sa peine et son désarroi sans les nier. Donnez-vous du temps, parlez-en autour de vous et n’hésitez pas a accepter l’aide qui vous est offerte. Le temps de pause accordé, laissez progressivement revenir la joie, recherchez le bonheur autour d’activité ou de moments agréables, aventurez-vous en dehors de vos sentiers battus, activez votre corps, éveillez votre sensorialité et déculpabilisez-vous d’être heureux.
Pour atteindre le bonheur, il faut l’inventer. Créez votre propre bonheur à partir de votre propre vibrato émotionnel.
Améliorer l’image de soi :
- Un peu de volonté : la perte de poids n’est pas simplement affaire de volonté. A vouloir manger sur le pouce, on avale plus qu’on ne mange. D’autant plus devant la télé, on ne fait pas attention à la quantité ingurgitée. Il faut du temps pour modifier ses comportements alimentaires et trouver d’autres sources de plaisir et de modalité d’expression de nos émotions.
- Gagnez en motivation : le manque de motivation est l’une des principales raison de l’échec des régimes. Ce manque de motivation est à chercher dans le champ des émotions. C’est avant tout une quête de soi dont il est question dans l’apprentissage du véritable plaisir de manger mais aussi la découverte des émotions qui vous définissent en partie. Un travail sur la confiance en soi est l’une des clefs qui vous permettra d’y arriver.
- Nous sommes construit par des mots : on cherche a satisfaire les autres et leurs paroles nous influence sans même que l’on y prête attention. Devenez votre propre parent qui vous dis des mots bienveillant et à la hauteur de celui ou celle que vous voulez être, imaginez celui que vous désirez être jusqu’au plus profond de vous et agissez en profondeur pour devenir cette belle personne.
Lâcher prise :
- Libérez vos pensées : les personnes en surpoids sont fréquemment la proie de véritables obsessions. L’obsession concerne leur alimentation ainsi que la prise de poids. Soyez à l’écoute de vos besoins, de vos envies.
S’affirmer sans grossir
- Les kilos carapace : les kilos émotionnels servent de kilos carapace. C’est un mécanisme protecteur et inconscient. Il faut arriver à cerner l’origine de la mise en place de ce mécanisme de protection pour proposer à l’inconscient une autre issue au blocage. En prendre conscience et chercher un autre mode de protection par la libération émotionnelle qui améliorera l’image de soi et notre affirmation.
- Retrouver sa confiance en soi : aide à lutter contre ses kilos émotionnels. Car manger est émotionnellement un moyen de se donner de la contenance. Ce manque de confiance est un frein pour se lancer dans des activités, il bride les sources de plaisir.
- Des kilos qui en imposent : Il permettent de faire le poids, de s’imposer, de prendre de la place socialement, une façon d’être pris au serieux.
- S’affirmer autrement : Pour se libérer de ces kilos superflu, il faut une fois la prise de conscience faite, mettre en œuvre d’autres méthodes d’affirmation de soi. La parole est le premier outil de l’affirmation de soi. Donnez votre avis, acceptez les compliments comme les critiques constructives.
- Bien communiquer : communiquer, c’est partager, mettre en commun. On cherche à transmettre mais aussi à s’instruire. Permettre aussi un temps d’écoute et d’analyse des paroles et s’assurer de la bonne compréhension de son interlocuteur.
Lutter contre la culpabilité :
Elle peut être utile certaine fois pour juger le bien du mal et s’affliger une auto discipline, mais elle peut devenir nocive quand elle est préjudiciable par son excès et sa généralisation. Culpabiliser c’est se tourner vers autrui en s’oubliant soi-même pour se sacrifier aux autres. Arrêtez de vous punir ! Pardonnez vous de vos erreurs, relativisez et fixez vous de nouveaux objectifs orientés vers votre bonheur qui rayonnera sur les autres, pensez-y.
Retrouver une harmonie intérieure :
Pour retrouver cette harmonie intérieur, il faut au préalable se débarrasser d’une culpabilité hors de propos et avoir appris à lâcher prise tout en prenant sur soi d’aller vers le mieux-être.
Dans la perte de poids, on ne peut qu’échouer si on prend le problème de front au final, c’est soi-même que l’on combat.
Prendre du poids, ce n’est pas qu’une affaire de calories ou d’exercice physique. C’est aussi une histoire d’émotions. Les émotions négatives quand elles sont trop fréquentes, trop intenses et insuffisamment compensées par des émotions positives engendrent des kilos émotionnels.
Les émotions agissent sur le choix des aliments, les comportements alimentaires et directement sur le stockage de graisse.
La lutte contre les effets du stress sur les kilos émotionnels passe par des modifications de l’environnement, des rectifications des modes de pensée et différentes techniques pour limiter l’impact du mental sur le corps. Le repérage des émotions qui activent de possibles surcharges pondérales permet d’apporter à chacune d’elles un mode de réponse approprié.
Se délester de kilos émotionnels et se débarrasser des kilos superflu est donc possible en se protégeant et en se libérant d’émotions négatives isolées ou agréables. Cette délivrance, associée à un rééquilibrage intérieur, permet de retrouver sa vérité intérieure et d’être enfin « soi m’aime ».
Comment nos émotions agissent sur notre poids :
Quand les aliments arrivent dans le corps, des récepteurs l’enregistrent par l’intermédiaire de cellules nerveuses. Les hormones sont des protéines messagères qui sont dans le sang et mettent les différents organes dont le cerveau, en contact les uns avec les autres.
Des messagers dans le cerveau : les neuromédiateurs
Elles communiquent entre elles et le reste de l’organisme par l’intermédiaire de neuromédiateurs : la sérotonine, la dopamine, la mélanocortine, la coliberine, la galanine…
L’hypothalamus est le chef d’orchestre de toutes nos secrétions hormonales.
Le système limbique, siège de nos émotions. Celui- ci est en lien permanent avec l’hippocampe qui gouverne en grande partie notre mémoire. C’est ce qui explique que nos émotions passées de notre vécu infantile joue un rôle dans notre prise de poids émotionnelles d’aujourd’hui.
Enfin le cortex, qui occupe la surface de notre cerveau, fait la synthèse des diverses informations venant des profondeurs.
Des messagers dans le sang : les hormones
– l’insuline sécrétée par le pancréas et stocke le sucre. Le glucagon est l’hormone inverse de l’insuline qui au contraire libère le sucre dans le sang. La cortisone et ses dérivée, sécrétées par les glandes surrénales jouent également un grand rôle dans nos émotions, nous humeurs et dans le stress en particulier.
– La leptine, qui provient directement du tissu adipeux, a pour fonction de signaler la satiété.
– la ghréline, hormone sécrétée par le tube digestif avant un repas, son taux diminue en fin de repas, elle joue un rôle sur l’hypothalamus qui dirigent la satisfaction, la motivation et les dépendances.
On voit que les hormones qui régulent l’appétit sont en lien avec notre cerveau émotionnel.
– L’obéstatine, coupe l’appétit, elle ralenti la digestion et agit en complémentarité avec la ghréline.
Les hormones agissent aussi sur la représentation que l’on a de soi.
L’influence des émotions sur notre corps :
Nos émotions influence sur notre aspect et notre allure, la façon dont on s’habille…
Les émotions agissent aussi sur la taille qui ne dépend pas seulement de nos gènes et de l’alimentation. La dépression prolongée entraine un abaissement de la sécrétion d’hormone de croissance.
L’influence du corps sur les émotions :
A l’inverse, notre apparence va jouer sur nos émotions. Ce regard, ce jugement portés à notre endroit vont susciter des émotions positives ou négatives. Les kilos en excès sont donc souvent source de mal-être et de frustration, ce qui peut générer des kilos émotionnels qui s’ajouteront aux kilos dus aux excès caloriques ou aux gènes.
– la première carte s’appelle schéma corporel : elle est dessinée par l’arrivée des nerfs et de la sensibilité, interne et externe, dans le cerveau. Elle est peu différente d’un individu à l’autre.
– la deuxième carte : notre schémas émotionnel, est plus spécifique à chacun. Chaque partie du corps y est illustrée différemment selon la façon dont elle est investie émotionnellement au cours du développement.
La mémoire des kilos :
Le cerveau garde en mémoire l’image du corps, son volume, son poids. Il est conservateur et n’aime guère les changements trop brutaux. Mais si on veut, on peut en faire une alliée car elle se modifie sans cesse. Nous nous conformons à l’image que les autres attendent de nous. C’est en travaillant sur les différents types de mémoire que l’on peut acquérir une nouvelle image de soi, se voir autrement, se considérer autrement, et considérer autrement son environnement.
Le corps est construit émotionnellement, il est chargé d’émotions par le psychisme. Nous sommes tous à des degrés différents des « mangeurs émotionnels ».
Repérer ce qui nous pousse à manger :
La nourriture n’est pas uniquement un matériel de construction ou un combustible pour le corps. Elle est en partie prenante de notre système émotionnel. A tout âge, boire comme manger peuvent offrir un réconfort, combler un vide, compenser l’ennui ou atténuer la tristesse. Une prise alimentaire excessive s’explique parfois par une tentative d’étouffer l’irruption en soi de pensées, de souvenirs, de sentiments ou d’émotions pénibles.
Le poids du stress :
Il fait grossir, car il fait manger en nous poussant à consommer des aliments sans faim dans un but d’apaisement. Source majeure de kilos émotionnels, il agit sur différents mécanismes, il crée des modifications dans le comportement alimentaire, dans la mobilisation physique mais directement en stockant la graisse donc en modifiant le métabolisme de base.
Prévenir le stress :
Leurs points communs sont l’anticipation, la prévention de la rencontre avec l’élément stressant.
Imaginer des situations de stress et les moyens de les prévenir, d’y remédier ou simplement de s’y préparer moralement empêche où limite le stress induit.
Dans le cas de stress chronique, il faut s’efforcer autant que possible de se débarrasser radicalement de la cause.
Pour ce qui est des petits stress aigus du quotidien, il convient d’apprendre à relativiser et à ne plus se faire un monde de tout.
- Détendre son corps, renforcer son moral
La première étape consiste à accorder à son corps des temps de repos et de distraction suffisants. Il est fondamental d’avoir un bon sommeil. On sait que l’activité physique régulière est un puissant déstressant grâce à la sécrétion d’endorphine qu’elle provoque sur le système cardio vasculaire. On peut également agir par des techniques relaxantes qui apaisent et soulagent l’organisme.
- Gérer son temps
Cette difficulté à s’organiser occasionne des kilos émotionnels en lien avec le stress accumulé. Mais elle influence aussi directement le comportement alimentaire qui voit son cadre temporel perturbé. Cela nous force a grignoter et à faire des repas sur le pouce. Manger équilibré sur le long terme limite les prises de poids.
Il vous faut un agenda de vie où tout sera consigné : temps de travail, activités, sommeil, les repas…ce qui permettra de supprimer ou alléger certaines tâches.
- Faire appel à ses personnes ressources
Certaines personnes jouent un grand rôle, ce sont les personnes ressources, celles de notre entourage qui nous font du bien. Elles sont apaisantes, nous aident à trouver du réconfort et des solutions aux problèmes du quotidien.
- Améliorer la communication avec soi même
Les difficultés relationnelles sont une source majeure de stress. Elles peuvent s’atténuer par une amélioration de nos capacités de communication.
- Prendre du recul sur ces pensées
Consiste à adopter sur soi un regard à distance et observer ses réactions mentales comme s’agissant des réactions d’un autre. Plutôt que de ruminer une pensée stressante, il vaut mieux analyser en escalier vos conclusions.
- Se relaxer
Si on peut agir sur ses pensées, les modifier, il est aussi possible de faire le vide dans sa tête afin de libérer son corps. C’est le principe de la relaxation, le cerveau est en lien permanent avec le corps et en fait le porte-parole de ce qu’il analyse. Ainsi quand le cerveau repère une menace, l’amygdale, zone cérébrale où siège le commandement des émotions s’active et l’on ressent une peur déclenchant une augmentation de la fréquence cardiaque et respiratoire et une contraction des muscles.
- Apprendre à respirer
Prendre conscience de la respiration. C’est un média émotionnel, un médiateur entre le corps et l’esprit. Il s’agit d’apprendre à respirer car habituellement on expire insuffisamment. Il y a également les techniques de massages qui aident à se relaxer en prenant conscience de toutes les zones de sensibilités et celles du corps que l’on néglige et que l’on oublie car elles font d’ordinaire peu « parler d’elles ».
- Différentes techniques de relaxation
– respiration rythmique : consiste à ralentir sa respiration et la rendre plus ample et plus profonde.
– la relaxation autogène : tout en s’isolant du bruit et de la lumière consiste à respirer profondément tout en visualisant l’anatomie.
– la relaxation progressive : consiste à visualiser mentalement les muscles à les contracter puis les relâchés.
– la méditation : invite à se concentrer profondément sur un objet, un son, une musique, une image afin de vider son esprit des autres pensées.
– l’hypnose avec un lieu ressource : permet une visualisation d’un lieu imaginaire ou non où l’on se sent en confiance et en toute sérénité. Le guidant oriente la personne sur le ressenti des 5 sens pour pouvoir vivre cette scène jusqu’au plus profond de nos cellules.
– la cohérence cardiaque :
1-Repérer en soi les signes de stress : irritabilité, agitation, compulsions alimentaires.
2-On se focalise sur le cœur en se le représentant visuellement et en posant la main dessus si besoin.
3-Co nsiste à maintenir son attention sur le cœur et à contrôler sa fréquence en pensée.
4- se remémorer un très bon souvenir susceptible de mettre le cœur en joie, de le garder en mémoire, de le savourer afin de faire durer l’effet.
On fera cela pendant 9 mn idéalement 3 étapes de 3 mn / jour espacés dans la journée.
Qui dors dine :
Dormir suffisamment et d’un sommeil de bonne qualité est primordial pour obtenir un équilibre affectif et limiter ainsi la prise de kilos émotionnels. Le manque de sommeil favorise les troubles anxieux ou dépressifs, l’irritabilité et la fragilité au stress.
Une carence en sommeil risque en outre de déséquilibrer directement le comportement alimentaire en perturbant la sécrétion des hormones qui régulent l’appétit : la leptine et la ghréline. La leptine fait disparaître la sensation de faim, la ghréline ouvre l’appétit elle est secrétée en état de veille. Pour cela accordez vous un temps nécessaire de sommeil, il est primordiale ! Aménagez votre chambre pour la rendre accueillante et confortable afin de vous accorder un sommeil de qualité. N’hésitez pas a faire appel à des petits rituels : prise de tisane, lecture, écriture dans un carnet intime, relaxation…
Quand vous dormez, vous n’êtes pas inactif, vos méninges mettent de l’ordre dans vos pensées, permet un bon équilibre émotionnel et une bonne humeur régulée. Un bon équilibre émotionnel, une humeur régulée, des mécanismes de réponse au stress. Il est temps de redécouvrir le plaisir du coucher et celui de plonger dans son monde intérieur celui des rêves.
Comment éviter que nos émotions nous fassent manger :
Une émotion est un phénomène bref qui se passe essentiellement dans le corps et qui secondairement agite vos pensées. On devrait relativiser.
- La peur : émotion ressentie à l’occasion d’un danger physique, affectif ou moral. Des expressions faciales reconnaissables. On peut avoir peur pour soi ou pour les autres par empathie. L’absence de peur est une pathologie car cela peut s’avéré dangereux pour soi-même.
Le manque d’assurance peut provoquer la peur. Le repli sur soi génère le repli sur la nourriture. A l ‘extrême la peur de mourir de faim.
Il faut pour s’en débarrasser, repérer les facteurs susceptibles de la produire et y faire face.
- Tristesse : se caractérise par la baisse des capacités de bien être. La personne triste va chercher de la nourriture de réconfort, l’aliment remplace l’affecte et favorise une moindre dépense énergétique. L’accumulation de graisse est une réponse symbolique du besoin d’être emmitouflé, enveloppé, protégé. La tristesse permet d’analyser et de se concentrer sur nos erreurs et d’en tirer un enseignement. On cherche bien trop souvent à l’étouffer, il faut parfois la chercher pour la faire s’exprimer et se libérer de son impact délétère sur le poids. Ayez de la compassion pour vous et gardez confiance en l’avenir.
- Ennuie : la lassitude, le manque d’intérêt est un vécu pénible. C’est une paralysie des envies dans tous les domaines. L’ennui est aussi un moyen de faire rempart contre l’angoisse de mort. Or justement ce qui est mort en ne pouvant plus mourir, il s’agit en s’ennuyant de faire le mort pour ne pas le devenir. Manger est une façon de remplir une apparence qui parait vide. Il est important de prendre conscience du temps qui passe et d’y faire face, de trouver du sens en mobilisant son imaginaire, des souvenirs agréables et de porter notre attention sur nos rêves.
- Anxiété : est une anticipation à un événement réel ou imaginaire. En société, elle invite volontiers à manger pour se donner de la contenance. Elle conduit à grignoter pour se calmer mais aussi parce que l’aliment vient représenter ce dont on a besoin. Source majeure de prise de poids favorisant l’hyperphagie recherchant l’effet anxiolytique générée la montée de la glycémie. Pour y remédier, il convient de chercher des appuis externes en stimulant sa confiance en soi, en explorant des hypothèses positives qui permettront de mettre de la distance avec les expériences négatives du passé.
- Colère :qui s’exprime sous la forme d’agacement, d’emportement, d’exaspération, d’impatience, d’indignation, d’irritabilité ou de fureur, est une réaction violente due à un profond mécontentement. Elle est souvent mauvaise conseillère, elle nous poussera à grignoter, elle peut être libératrice pour une personne caparaçonnée au point d’en souffrir. La mauvaise image qu’elle donne aux autre comme à elle-même, réveille des émotions négatives bordées de culpabilité qui peuvent pousser à stocker des graisses ou s’alimenter. Il est conseiller de laisser s’extérioriser sa colère dans une activité physique ou artistique et de porter à cette dernière un regard bienveillant.
- La jalousie, l’envie : c’est la douleur de voir autrui jouir de ce que nous désirons. C’est la douleur de voir autrui posséder ce que nous possédions. Il est sous entendu par des sentiments d’infériorité. Il faut repérer clairement ses envies personnelles que masque cette envie des autres.
- Remords et regrets : grande pourvoyeuse de kilos émotionnels. Le remords est une émotion douloureuse causée par la conscience d’avoir mal agi. Il faut apprendre à relativiser vos fautes présentes et passés. Pour cela il faut relativiser et demander pardon aux autres et à soi même.
- Sentiments de vide : sentiment de vide intérieur et normalement transitoire. Il viens souvent d’un manque d’imagination, et de carences affectives prolongées. A défaut de se nourrir intellectuellement ou spirituellement on se remplis d’aliments. Le traitement consiste à lutter contre ce qui provoque ce sentiment de vacuité pour pouvoir se nourrir différemment que par les aliments. Développer son imaginaire, se relaxer, lire, créer, et traiter la cause de ce sentiment de vide.
- La joie : est l’émotion reliée à la satisfaction d’un besoin, d’un désir ou d’une aspiration. La joie est mère de la débauche alimentaire. S’initier à l’art de la table, le plaisir de dresser une belle assiette, une jolie table et de créer de nouveaux plats.
Les kilos et la déprime :
Ceux qui souffrent de dépression ont tendance à être en surpoids.
L’état dépressif provoque un ralentissement de toutes les fonctions psychiques. La mésestime de soi donne un sentiment d’insignifiance à son être, le sentiment de tenir des propos creux et d’avoir une existence vide de sens.
La perte du gout de vivre s’accompagne d’une perte du gout pour la nourriture et on peut classiquement perdre du poids.
Mais il existe des états dépressifs qui entrainent la prise de poids avec un ralentissement de l’activité physique, la consommation excessive d’alcool et d’excès alimentaires associés à la prise de médicaments.
- Le Deuil : on a vu que manger est une façon archaïque de compenser une perte, quelle que soit sa nature. Il n’est pas rare qu’à l’issue d’obsèques, on se réunisse autour d’un buffet pour montrer que la vie continue au travers l’acte vital de manger. A l’inverse, une prise de poids peut s’expliquer par une opération psychique d’incorporation du disparu.
- Comment en guérir ?
Il est important de se faire aider par un spécialiste. La dépression renvoie à une perte, on perd une partie de soi, mais on se retrouve aussi avec un « corps » mort à l’intérieur de soi, dont il faudra bien se débarrasser pour qu’un autre y prenne vie. L’inconvénient de ce refoulement est que cet objet mental et jamais expulsé va être traduit concrètement afin d’en débarrasser l’esprit : ce sera de la graisse ou parfois des cellules malignes. Il importe donc de laisser aller sa peine et son désarroi sans les nier. Donnez-vous du temps, parlez-en autour de vous et n’hésitez pas a accepter l’aide qui vous est offerte. Le temps de pause accordé, laissez progressivement revenir la joie, recherchez le bonheur autour d’activité ou de moments agréables, aventurez-vous en dehors de vos sentiers battus, activez votre corps, éveillez votre sensorialité et déculpabilisez-vous d’être heureux.
Pour atteindre le bonheur, il faut l’inventer. Créez votre propre bonheur à partir de votre propre vibrato émotionnel.
Améliorer l’image de soi :
- Un peu de volonté : la perte de poids n’est pas simplement affaire de volonté. A vouloir manger sur le pouce, on avale plus qu’on ne mange. D’autant plus devant la télé, on ne fait pas attention à la quantité ingurgitée. Il faut du temps pour modifier ses comportements alimentaires et trouver d’autres sources de plaisir et de modalité d’expression de nos émotions.
- Gagnez en motivation : le manque de motivation est l’une des principales raison de l’échec des régimes. Ce manque de motivation est à chercher dans le champ des émotions. C’est avant tout une quête de soi dont il est question dans l’apprentissage du véritable plaisir de manger mais aussi la découverte des émotions qui vous définissent en partie. Un travail sur la confiance en soi est l’une des clefs qui vous permettra d’y arriver.
- Nous sommes construit par des mots : on cherche a satisfaire les autres et leurs paroles nous influence sans même que l’on y prête attention. Devenez votre propre parent qui vous dis des mots bienveillant et à la hauteur de celui ou celle que vous voulez être, imaginez celui que vous désirez être jusqu’au plus profond de vous et agissez en profondeur pour devenir cette belle personne.
Lâcher prise :
- Libérez vos pensées : les personnes en surpoids sont fréquemment la proie de véritables obsessions. L’obsession concerne leur alimentation ainsi que la prise de poids. Soyez à l’écoute de vos besoins, de vos envies.
S’affirmer sans grossir
- Les kilos carapace : les kilos émotionnels servent de kilos carapace. C’est un mécanisme protecteur et inconscient. Il faut arriver à cerner l’origine de la mise en place de ce mécanisme de protection pour proposer à l’inconscient une autre issue au blocage. En prendre conscience et chercher un autre mode de protection par la libération émotionnelle qui améliorera l’image de soi et notre affirmation.
- Retrouver sa confiance en soi : aide à lutter contre ses kilos émotionnels. Car manger est émotionnellement un moyen de se donner de la contenance. Ce manque de confiance est un frein pour se lancer dans des activités, il bride les sources de plaisir.
- Des kilos qui en imposent : Il permettent de faire le poids, de s’imposer, de prendre de la place socialement, une façon d’être pris au serieux.
- S’affirmer autrement : Pour se libérer de ces kilos superflu, il faut une fois la prise de conscience faite, mettre en œuvre d’autres méthodes d’affirmation de soi. La parole est le premier outil de l’affirmation de soi. Donnez votre avis, acceptez les compliments comme les critiques constructives.
- Bien communiquer : communiquer, c’est partager, mettre en commun. On cherche à transmettre mais aussi à s’instruire. Permettre aussi un temps d’écoute et d’analyse des paroles et s’assurer de la bonne compréhension de son interlocuteur.
Lutter contre la culpabilité :
Elle peut être utile certaine fois pour juger le bien du mal et s’affliger une auto discipline, mais elle peut devenir nocive quand elle est préjudiciable par son excès et sa généralisation. Culpabiliser c’est se tourner vers autrui en s’oubliant soi-même pour se sacrifier aux autres. Arrêtez de vous punir ! Pardonnez vous de vos erreurs, relativisez et fixez vous de nouveaux objectifs orientés vers votre bonheur qui rayonnera sur les autres, pensez-y.
Retrouver une harmonie intérieure :
Pour retrouver cette harmonie intérieur, il faut au préalable se débarrasser d’une culpabilité hors de propos et avoir appris à lâcher prise tout en prenant sur soi d’aller vers le mieux-être.
Dans la perte de poids, on ne peut qu’échouer si on prend le problème de front au final, c’est soi-même que l’on combat.
Au contraire, il faut personnellement se venir en aide. Cessez de vous faire la guerre, nous avons besoins d’aliments pour vivre ils ne sont pas nos ennemis, en revanche c’est le mauvais usage que l’on en fait qui peut nous porter préjudice. Faites un bilan de vos envies, faites vous confiance, cassez vos habitudes, jouez un rôle : le vôtre, faites vous plaisir.
Au contraire, il faut personnellement se venir en aide. Cessez de vous faire la guerre, nous avons besoins d’aliments pour vivre ils ne sont pas nos ennemis, en revanche c’est le mauvais usage que l’on en fait qui peut nous porter préjudice. Faites un bilan de vos envies, faites vous confiance, cassez vos habitudes, jouez un rôle : le vôtre, faites vous plaisir.